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Mise à jour 22/02/2025
Adopter des pratiques écologiques pour l’entretien de votre pelouse et de votre jardin permet de préserver l’environnement tout en favorisant un espace vert en santé. Voici des conseils adaptés aux différentes saisons.
L'arrosage des pelouses, haies, arbres, arbustes et autres végétaux avec un boyau est permis uniquement entre 19 h et 22 h, selon les jours suivants :
Il est interdit d'utiliser de l’eau potable pour arroser des entrées, trottoirs, chemins publics ou privés, ou pour faire fondre la neige et la glace. Le nettoyage des patios et des murs extérieurs est permis une seule fois par an, entre le 1er avril et le 30 mai, à condition d’utiliser un boyau équipé d’une fermeture à relâchement.
L’arrosage continu est interdit le dimanche, ainsi que l’utilisation d’eau potable pour des bassins paysagers ou jeux d’eau sans système de recirculation. L’irrigation agricole est permise uniquement avec l’installation d’un compteur d’eau et une autorisation municipale.
Les citoyens sont invités à découvrir les joies de l’horticulture et à réaliser des projets d’aménagement paysager. La Ville s’engage également à promouvoir ces pratiques en intégrant plus de fleurs, de plantes et d’arbres pour embellir notre cadre de vie.
Suggestion : À intégrer dans vos plates-bandes la fleur emblématique de Baie-Saint-Paul, l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea ‘Magnus’).
La mineuse du thuya (Argyresthia thuiella) est un insecte nuisible qui attaque principalement le thuya occidental (cèdre blanc) et ses cultivars. Sa larve, une petite chenille verte ou brune à tête foncée, creuse des galeries à l’intérieur du feuillage avant de se transformer en papillon nocturne gris.
Un entretien adéquat permet d’augmenter la résistance des thuyas et de limiter les infestations.
Action | Période d’intervention | Objectif |
---|---|---|
Fertilisation (compost, fumier de mouton, engrais naturel pour cèdres) | Avril et mai | Renforcer la résistance aux maladies et aux insectes |
Ajout de paillis au pied des arbres | Printemps | Réduire l’évaporation et améliorer la tolérance à la sécheresse |
Taille esthétique (max. 1/3 des rameaux) | Juin et/ou août | Favoriser une haie dense et limiter la propagation |
Arrosage (en cas de sécheresse prolongée de 10 à 14 jours) | Selon les précipitations | Maintenir la vigueur des arbres |
Éviter les pesticides et produits chimiques | En tout temps | Protéger les prédateurs naturels de la mineuse |
Réduire l’éclairage nocturne près des thuyas | En tout temps | Éviter d’attirer les papillons nocturnes |
En cas de présence avérée de la mineuse :
Taille ciblée des rameaux atteints :
Infestation sévère :
L’utilisation de pesticides est encadrée par la réglementation fédérale canadienne. Assurez-vous de respecter les normes en vigueur avant toute application.
En favorisant une approche préventive et écologique, il est possible de contrôler la mineuse du thuya tout en préservant la biodiversité.
Les citoyens et les entrepreneurs paysagers doivent se conformer au règlement d’utilisation des pesticides du gouvernement du Canada. Nous vous invitons à vous conformer à la réglementation en vigueur.
Pour information :
Sources : Jardin botanique de Montréal. Carnet horticole et botanique Lévesque M. Le guide complet des pesticides à faible impact et autres solutions naturelles, Isabelle Quentin éditeur, 2005, 214 pages. IQDHO. Service de veille phytosanitaire, No. 6, 17, mai 2010, La mineuse du thuya
La présence de plantes indésirables dans la pelouse n’est pas le problème, mais plutôt le symptôme d’un déséquilibre du sol sous-jacent. Ainsi, pour régler le problème, il ne suffit pas d’essayer d’éliminer les plantes indésirables, il faut plutôt agir sur les causes structurales et « soigner » le sol.
La plupart des problèmes liés aux plantes indésirables dans vos espaces verts peuvent être évités par des bonnes méthodes culturales et un entretien écologique de votre terrain.
Les végétaux qui sont les plus abondants sur votre pelouse sont les plantes les mieux adaptées aux conditions de votre sol à ce moment-là. Si le gazon n’est pas dominant, c’est que les conditions du sol ne sont pas favorables à la croissance des herbes de gazon, mais plutôt aux plantes indésirables. Par exemple, la présence de :
Par leur présence, les plantes indésirables vous préviennent que certaines conditions du sol sont déficientes au maintien d’une pelouse vigoureuse et compétitrice. Pour cette raison, ces plantes devraient être considérées comme des plantes indicatrices plutôt que comme des « mauvaises herbes ».
Certaines plantes, que l’on nomme couvre-sols, s’étalent de manière à occuper l’espace et empêchent la croissance des plantes indésirables. Les plantes couvre-sol (thym rampant, pervenche, pachysandre, etc.) remplaceront à merveille la pelouse dans les endroits moins propices à sa croissance, par exemple, sous les arbres, dans les pentes ou à l’ombre.
Dans les endroits où il est difficile de planter quoi que ce soit, utilisez du paillis. On peut utiliser de la matière organique (feuilles, paille, écorce de cèdre, bois raméal fragmenté, etc.) ou bien divers matériaux synthétiques (géotextiles). Le paillis (au moins 10 cm d'épaisseur) prévient l'apparition des plantes in- désirables.
Les citoyens et les entrepreneurs paysagers doivent se conformer au règlement d’utilisation des pesticides du gouvernement du Canada. Nous vous invitons à vous conformer à la réglementation en vigueur.
Pour information :
Sources :
Levesque, M. L’écopelouse, pour une pelouse vraiment écologique, Bertrand Dumont, éditeur, 2008, 192 pages. Smeesters, é. Pelouses écologiques et autres couvre-sols, Éditions Broquet, 2008, 188 pages. Ville de Montréal. Maison propre et jardin vert - guide de l'entretien ménager et du jardinage écologiques, 2006 Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs. Jardiner sans pesticides naturellement : fiche d’information
Agissez individuellement et collectivement
La tige est dressée, ramifiée et peut être rougeâtre à maturité. Les racines sont fibreuses et peu profondes. La plante s'arrache facilement.
La punaise velue (Blissus leucopterus hirtus) est un insecte nuisible qui s’attaque aux pelouses en suçant la sève des brins d'herbe au niveau du collet ou de la tige. La nymphe (forme immature) est un insecte sans ailes, de petite taille (1 mm), d'un rouge brillant avec des bandes blanches distinctives sur le dos. En vieillissant la nymphe passe au brun. L’adulte est un petit insecte noir mesurant environ 3,5 mm de longueur, avec une tache blanche sur le dos entre l'ébauche des ailes.
On trouve des punaises dans presque toutes les pelouses, mais elles se font généralement manger par des prédateurs naturels qui les gardent sous contrôle. Une intervention est justifiée s’il y a plus de 150 individus par m2.
Pelouse très exposée au soleil sur un sol pauvre (sablonneux, peu de matières organiques, en pente);
Monoculture de graminées comme le pâturin de Kentucky (gazon en plaque), excès d’azote, tonte courte, utilisation d’engrais chimiques, accumulation de chaume (>1,5 cm);
Absence de prédateurs naturels (éradiqués par les produits chimiques);
Périodes de fortes canicules et de sécheresse.
Nous vous invitons à consulter les 2 feuillets sur l’entretien écologique de la pelouse produits par la Ville de Saint-Bruno pour de plus amples informations.
Sources : Boucher, S. Les insectes de nos jardins, 2006, Éditions Broquet. www.insectesjardins.com Jardin botanique de Montréal. Le carnet horticole et botanique, Fiche d’information sur la punaise velue Lévesque, M. L’écopelouse Pour une pelouse vraiment écologique, 2008, 192 pages Smeesters, É. Pelouse écologique et autres couvre-sols, 2008, 188 pages. Ville de Longueuil, Conseils pratiques pour l’entretien de votre pelouse
Le vers blanc est la forme larvaire de plusieurs insectes. Ce feuillet d’information traite particulièrement des larves du hanneton européen (Amphimallon majalis), un ravageur qui mange les racines des graminées du gazon. Les vers blancs ont un corps mou, blanchâtre, en forme de « C ». L’adulte, le hanneton européen, est un coléoptère brun roux légèrement plus petit et plus pâle que le « barbeau » (hanneton commun).
En connaissant le cycle de vie de l’insecte on peut intervenir au bon moment.
La présence de quelques vers blancs dans une pelouse est parfaitement normale et naturelle. Une pelouse en santé n’a aucun problème à survivre à leur présence. Seul un nombre élevé de vers blancs dans le sol (10 par pied carré) peut être nuisible pour une pelouse, particulièrement si celle-ci est mal entretenue et peu diversifiée.
Si les conditions agronomiques et environnementales ne sont pas améliorées, les hannetons auront tendance à pondre au même endroit année après année.
Nous vous invitons à consulter les 2 feuillets sur l’entretien écologique de la pelouse produits par la Ville de Saint-Bruno pour de plus amples informations.
En présence de dommages apparents, le contrôle des vers blancs passe par une stratégie composée de plusieurs techniques d’éradication.
Sources : Lévesque, M. Les vers blancs, Bertrand Dumont éditeur, 2010, 64 pages. Jardin botanique de Montréal. Guide d’entretien écologique de la pelouse, Carnet horticole et botanique.